L’année 2024 marque une évolution importante des stratégies d’investissement des Français, notamment en raison des secousses enregistrées dans le secteur immobilier. En effet, la crise immobilière qui se manifeste par la hausse des taux d'intérêt, la chute des prix dans certaines régions et les incertitudes économiques, pousse de plus en plus d’investisseurs à se tourner vers des solutions de placement alternatives telles que l’assurance-vie : en apprendre davantage sur euodia. fr.
Ce placement a su profiter de ce contexte pour enregistrer un chiffre record : 1 900 milliards d’euros d’encours. Elle démontre sa résilience et son aptitude à répondre aux besoins d’une épargne sécurisée en mettant en avant des perspectives de rendement et de transmission intéressantes. Cette performance témoigne également de la capacité du marché à se réinventer pour séduire de nouveaux profils d’épargnants.
L’immobilier sous pression : une rentabilité qui baisse
L'immobilier a longtemps été perçu comme un placement refuge grâce à la sécurité et aux excellentes performances qui en font ses points forts. Cependant, la crise immobilière de 2023 et 2024, alimentée par l’envolée des taux d’intérêt, a sérieusement affecté la rentabilité des investissements dans ce secteur.
Confrontées à des taux directeurs en forte hausse, les banques ont resserré leurs conditions de crédit, rendant l’achat immobilier plus difficile pour de nombreux Français. Bien qu'encore élevés dans certaines grandes métropoles, les prix sont en recul dans d’autres régions, ce qui rend les investissements moins attrayants. Cette situation incite les épargnants à se tourner vers des placements moins risqués comme l'assurance-vie qui ne souffre pas directement de ces fluctuations.
La part croissante de l’immobilier dans l’assurance-vie
L'un des développements qui a renforcé l’attrait pour ce placement en 2024 est l'intégration de plus en plus marquée de l’immobilier dans les unités de compte des contrats. Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier), qui permettent d’investir dans l’immobilier locatif sans avoir à acheter directement des biens, connaissent un succès grandissant. Elles sont une ouverture à une plus grande exposition à l'immobilier en limitant les risques associés à la gestion directe d’un bien. De plus, elles permettent de diversifier les investissements au-delà des actions et des obligations, un atout supplémentaire dans un contexte où l’immobilier traditionnel devient moins accessible. Rappelons d’ailleurs que les rendements issus des SCPI sont même meilleurs que ceux provenant de l’exploitation directe, en moyenne de 4.8% contre 3.9% pour l’immobilier physique.
Outre les SCPI, l’assurance-vie intègre d’autres placements pierre-papier pour une diversification optimale. Citons par exemple les sociétés civiles immobilières (SCI), les organismes de placement collectif immobilier (OPCI pour le grand public et OPPCI pour les professionnels), de même que les sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC).
L’attractivité fiscale de l’assurance-vie comparée à celle de l’immobilier
Un autre facteur essentiel dans la décision des investisseurs est la fiscalité avantageuse de ce placement. Si le régime foncier (dans la location nue) et le régime micro-BIC (dans la location meublée) permettent une réduction de l’impôt sur le revenu, le régime fiscal de l’assurance-vie demeure un véritable point fort qui continue d’attirer les épargnants. Après huit ans, le contrat bénéficie d’une exonération d'impôt sur les gains, jusqu'à un certain plafond. De même, les versements qui alimentent l’épargne, qu’ils proviennent directement du souscripteur ou de l’immobilier pierre-papier intégré dans les portefeuilles, sont déductibles de l’assiette imposable. Dit autrement, alimenter son contrat permet de défiscaliser.
Cet avantage fiscal est d’autant plus pertinent en période de crise économique, au cours de laquelle les rendements des autres produits d’investissement, tels que l’immobilier ou les actions, peuvent fluctuer. L'assurance-vie devient donc une alternative stable.